Clinique à Gien

Trop d'attente sa vous dit des heurs sa respect même pas 10voir 15minute de retard je peut comprendre mais la 1heur c'est pas correct dutout franchement. Après il nous font des remarque quand c'est les patients qui sont à retard moi je dit c'est pas étonnant que les patients sois en retard c'est donnant donnant.

La veille de la pose cathéter, un appel indique que le rendez-vous est avancé à 9h00 au lieu de 13h00. Puis un nouvel appel quelques heures plus tard pour indiquer qu'on revient à l'horaire d'origine, 13h. Deux changements aussi pour l'ambulancier. Le jour de la pose du catheter, à 30 minutes avant, un nouvel appel pour dire que le chirurgien a pris du retard et qu'il ne faut pas venir avant 15h. Evidemment, l'ambulancier n'était plus disponible. Il a fallu trouver un nouveau transport au dernier moment. Quant à l'infirmière qui a appelé pour décaler le RV au dernier moment et à qui on a dit que mon père, déjà affaibli par la maladie et sa perte de poids, était affaibli depuis 6h30 du matin qu'il n'avait pas le droit de manger, un ton d'indifférence et une remarque pleine de compassion "oh ben si il veut manger il n'a qu'à manger mais dans ce cas on ne pourra pas le prendre!" Et puis arrivés à 15h, mon père a dû encore attendre 1h30 avant d'être pris. Voilà dans quel contexte de stress mon père a abordé l'intervention chirurgicale. Durant cette intervention, il n'était pas endormi. La posture corporelle dans lequel on l'a mis lui a déclenché de fortes douleurs dans l'oesophage. Il l'a signalé au chirurgien qui lui a répondu que ce n'était pas la pose du cathéter qui pouvait déclencher cela et a continué. Et mon père a été maintenu dans une position extrêmement douloureuse, sans écoute, sans aide, et qui l'a rendu extrêmement malade en sortant de la salle d'opération. Quand je suis arrivée, je ne l'ai pas reconnu, il était en état de choc. Je remercie particulièrement ces 2 personnes, pour leur humanité et leur compréhension psychologique hors du commun, consistant à mettre un malade en état de stress avant et surtout pendant une intervention chirurgicale, au lieu de le rassurer pour que l'intervention se déroule au mieux. On ne vous a jamais appris ce savoir de base à la fac de médecine ? Ou vous ne l'avez jamais observé par votre expérience acquise ? Un moment particulièrement intense dont se souviendra ma famille. Madame l'infirmière et monsieur le chirurgien, un être humain, ce n'est pas juste un bout de viande à soigner. Un bémol toutefois : l'infirmière qui surveillait mon père au réveil jusqu'à sa sortie, et que j'ai vu prendre soin de lui avec une attention toute particulière et une grande gentillesse. Cela a réchauffé mon coeur, et je pense que si mon père n'avait pas été en état de choc, il aurait pu apprécier cet accompagnement. J'ai été très longue mais témoigner de cette mauvaise expérience était important pour moi. En espérant que cela réveillera certaines consciences et que d'autres malades ne subiront pas le même sort.